Dans cette affaire, une enquête a été lancée sur les échanges de messages confidentiels entre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Albert Bourla, PDG de Pfizer. Ces échanges suscitent des soupçons de corruption et soulèvent des préoccupations quant à la transparence des négociations sur les vaccins COVID-19.
De plus, des incidents au Parlement européen, tels que la coupure du micro de la députée Anderson lorsqu’elle mentionne Pfizer et la corruption, mettent en lumière le malaise et des soupçons entourant cette affaire.
Enquête sur les échanges de messages texte entre Ursula von der Leyen et le PDG de Pfizer, Albert Bourla
Le 16 septembre 2021, la médiatrice européenne Emily O’Reilly a lancé une enquête sur les échanges de messages texte entre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et Albert Bourla, PDG du géant pharmaceutique américain Pfizer.
Cette enquête fait suite au refus de la Commission de rendre publics les messages texte et autres documents concernant les discussions entre la présidente de la Commission et le PDG de Pfizer concernant un accord sur un vaccin contre la COVID-19.
Ce comportement douteux n’est pas nouveau pour Ursula von der Leyen. En 2019, il a été révélé qu’un téléphone portable, considéré comme une pièce à conviction clé dans un scandale d’approvisionnement au ministère allemand de la Défense – sous la direction de von der Leyen à l’époque – avait été effacé de ses données.
Des enjeux économiques sont en jeu lors de l’achat de vaccins, en particulier les paiements anticipés effectués à l’industrie pharmaceutique avec l’argent des contribuables européens.
Dans ce contexte, la Commission a-t-elle l’intention de publier le contenu des échanges de sa présidente avec les dirigeants des entreprises pharmaceutiques avant la publication des résultats de l’enquête de l’ombudsman ? Sinon, la transparence tant vantée par la Commission restera sans signification.
source: Question parlementaire E-000382/2022
Scandale au Parlement européen : Le micro d’Anderson coupé lorsqu’elle évoque Pfizer et la corruption
Christine Anderson, une membre du Parlement européen (MEP), a demandé un changement urgent de l’ordre du jour pour aborder les accords sur les vaccins entre la Commission européenne et les entreprises pharmaceutiques, notamment Pfizer.
Cependant, sa tentative d’apporter de la transparence a été contrecarrée lorsqu’elle a mentionné « Von der Leyen« , « Pfizer » et « corruption », ce qui a incité le président du Parlement à couper le micro de la dame immédiatement 1.
La motion d’Anderson a été suivie d’un vote de 7 secondes où toutes les autres parties l’ont rejetée. La séquence des événements a été capturée dans une vidéo, révélant la censure et le manque de soutien aux efforts de transparence.
Anderson a souligné les accusations de corruption stupéfiantes, atteignant des milliards, contre la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Elle a critiqué le manque d’intérêt du Parlement à aborder ces graves accusations, suggérant une ressemblance avec les régimes autoritaires.
Plus de Vidéos:
>Révélations au 3ème Sommet COVID : Christine Anderson dénonce les échanges confidentiels et soupçons de corruption (2023)
1-▫️03/05/2023 | La député européenne Christine Anderson au 3ème Sommet international COVID se tenant au Parlement européen
— La France Libre (@ivarsigurdson) May 4, 2023
• "Toute cette folie autour du Covid n'était qu'un test pour voir jusqu'où ils pouvaient aller"
• "La leçon qu'ils voulaient en …(à suivre) pic.twitter.com/AoXmcskTxq
traduction: Anaïs Tea
>L’Eurodéputée allemande Christine Anderson critique vivement la Commission européenne et sa présidente Ursula lors de la crise COVID-19 (2023)
COVID-19 – UNION EUROPÉENNE : LA DÉPUTÉ ALLEMANDE CHRISTINE ANDERSON UNE NOUVELLE FOIS TRÈS VINDICATIVE CONTRE LA COMMISSION ET SA PRÉSIDENTE URSULA #VonDerLeyenInJailNow pic.twitter.com/JTcLo0XdfX
— katana31200 (@KATANA31200) May 2, 2023