Depuis des années, le milliardaire et philanthrope George Soros est au cœur de nombreuses controverses politiques, notamment en Europe. Dans le contexte actuel de débats houleux autour de la migration et de l’asile en Europe, son nom est régulièrement invoqué par les dirigeants populistes, notamment le Premier ministre hongrois Viktor Orbàn, pour dénoncer ce qu’ils perçoivent comme une ingérence étrangère dans les affaires nationales.
L’affrontement entre Orbàn et Soros reflète les divisions profondes au sein de l’Union européenne concernant la gestion des flux migratoires et soulève des questions importantes sur la démocratie, les droits de l’homme et le rôle des acteurs non étatiques dans la politique européenne. L’implication de Soros dans les flux migratoires est certaine, mais elle reste méconnue…
Le pacte européen sur l’asile et la migration
Le pacte européen sur l’asile et la migration, voté le 10 avril 2024, est une série de dix textes législatifs adoptés par le Parlement européen pour réformer la politique migratoire de l’Union européenne. Pour que le nouveau pacte sur les migrations et l’asile soit définitivement adopté, les mesures doivent être approuvées par le Conseil européen.
Ce pacte vise à établir une approche plus cohérente et solidaire de la gestion des flux migratoires au sein de l’UE. Il comprend des mesures visant à renforcer la coopération entre les États membres, à améliorer les procédures d’asile et à garantir le respect des droits fondamentaux des migrants.
Cependant, ce pacte a suscité des critiques, notamment de la part des organisations de défense des droits de l’homme, qui le considèrent comme une réforme inhumaine et contre-productive, mettant en péril les droits des demandeurs d’asile et des réfugiés
Les origines de la controverse sur ce pacte
George Soros, d’origine hongroise, est devenu une figure emblématique de la philanthropie mondiale grâce à sa fondation, l’Open Society Foundations (OSF), qui œuvre pour la promotion de la démocratie, des droits de l’homme et de l’État de droit dans le monde entier.
Cependant, ses positions progressistes et son soutien aux mouvements sociaux et politiques libéraux ont suscité de vives critiques, en particulier de la part des gouvernements nationalistes et autoritaires.
Viktor Orbàn, le dirigeant nationaliste de la Hongrie, a fait de Soros son principal bouc émissaire, l’accusant de fomenter des troubles dans le pays et de financer des organisations qui s’opposent à son gouvernement. Cette hostilité envers Soros s’est intensifiée avec la crise migratoire de 2015, lorsque la Hongrie a été confrontée à un afflux massif de réfugiés fuyant les conflits au Moyen-Orient et en Afrique.
La perception d’une ingérence de Soros dans les affaires européennes est alimentée par son plaidoyer en faveur de politiques migratoires plus ouvertes et de l’accueil des réfugiés. Soros a critiqué les politiques restrictives de certains États membres de l’UE, notamment la Hongrie, et a appelé à une réponse européenne unifiée et humanitaire à la crise migratoire.
Cette position a été perçue comme une menace par les dirigeants populistes qui prônent la fermeture des frontières et la défense de l’identité nationale.
Le problème avec ce “Pacte sur la migration et l’asile”
Le nouveau Pacte sur la migration et l’asile adopté par le Parlement européen le 10 avril dernier a donc ravivé les tensions entre Soros et Orbàn.
Ce bouquet, qui vise à réformer la politique européenne en matière de migration et d’asile, a été vivement critiqué par Orbàn, qui l’a qualifié de “plan de Soros“.
Le président hongrois accuse Soros de manipuler les institutions européennes pour imposer une politique migratoire pro-immigration qui va à l’encontre des intérêts nationaux hongrois.
Pourquoi cela ? Tout simplement parce que ce pacte sur la migration et l’asile est considérée comme contre-productive, et cela pour plusieurs raisons:
- Tout d’abord par un manque de consensus: Le pacte suscite des débats houleux et des divisions au sein des États membres de l’Union européenne (UE), ce qui compromet sa capacité à être efficacement mis en œuvre et à produire des résultats concrets.
- La question des droits de l’homme: Certains acteurs de la société civile et des organisations de défense des droits de l’homme critiquent le pacte pour son impact potentiel sur les droits des migrants, notamment en ce qui concerne les procédures d’asile et les conditions de rétention, ce qui alimente la controverse et nuit à sa légitimité.
- Observons une polarisation politique avec une opposition des gouvernements nationalistes: En particulier depuis 2015-2016, lorsque les politiques migratoires ont soulevé des questions. Ce pacte agit comme un catalyseur pour les oppositions politiques et les tensions, entravant ainsi les efforts de coopération et de collaboration entre les États membres de l’UE.
En réalité, les migrations sont anormales et hautement contrôlées par des organisations en lien avec les européens malgré l’effet de surprise que laisse percevoir nos médias sur la question migratoire !
La controverse entourant le Pacte sur la migration et l’asile résulte de ces différentes préoccupations, ce qui nuit à sa capacité à être pleinement efficace et à obtenir un large soutien au sein de l’UE.
Implications du Pacte sur l’asile et la migration sur les droits humains des migrants en Europe
Le Pacte sur l’asile et la migration adopté par le Parlement européen soulève des préoccupations majeures quant aux droits humains des migrants. Amnesty International alerte sur les politiques sécuritaires aux frontières de l’UE, ce qui pourrait entraîner une détention prolongée, des abus et une dégradation des conditions pour les demandeurs d’asile.
Nous ne parlerons pas de la société de surveillance créée par l’insécurité croissante…
Les migrants, parfois des enfants, détenus dans des centres de détention aux frontières pendant des périodes prolongées sans être considérés comme sur le territoire européen, risquent la maltraitance et le déni de leurs droits fondamentaux.
Souffrance, honte, peur… en sortiront-ils indemnes de ce périple ? Seront-ils stables après avoir traversé toutes ces épreuves ? Heureusement, tous les migrants ne passeront pas par là, mais nous devons tout de même nous poser toutes ces questions… parce que l’Europe les accueille. Sans parler du choc civilisationnel avec les européens !
… mais revenons à ce pacte qui instaure un mécanisme de solidarité permettant aux États membres de déplacer les migrants vers d’autres pays sans garantir une protection adéquate, risquant ainsi de les exposer à des situations précaires et à des violations de leurs droits.
Cette approche risque d’aggraver les souffrances des migrants et de compromettre leur accès à l’asile et à des conditions de vie dignes une fois sur le territoire européen.
En clair, George Soros incarne la division de l’Europe et Viktor Orbàn incarne le politique qui veut conserver les valeurs de son pays…
Ce clash de la politique migratoire européenne est juste une illustration des défis auxquels est confrontée l’UE dans sa quête d’une réponse commune et cohérente à la crise migratoire. Elle instaure surtout, les tensions croissantes entre les forces nationalistes et populistes…
Dans un climat où Soros via l’UE arrive à diviser la politique, entre le populisme et l’autoritarisme, il devient crucial de saisir le rôle des forces financières opérant dans l’ombre. Des acteurs comme Soros et ses organisations interfèrent dans les questions migratoires, entrainant la division à tous les niveaux et la perte de souveraineté;
Exacerbant ainsi l’affaiblissement des États membres de l’UE et influençant les dynamiques sociales et politiques des populations.