Le Massacre de Gaza des mystères à élucider

Le conflit israélo-palestinien, qui a pris une tournure dramatique il y a plus de six mois, a laissé des cicatrices profondes dans les deux camps. Malgré un accord de cessez-le-feu en novembre 2023, suivi d’une trêve humanitaire, les combats ont repris, laissant derrière eux un paysage de désolation.

Ces chiffres de l’UNICEF révèlent un bilan tragique, avec 1 200 morts et 7 500 blessés en Israël, et près de 33 797 morts, dont 14 500 enfants et 9 560 femmes, dans la bande de Gaza. Les conditions de vie sont devenues insoutenables pour les survivants, avec des infrastructures essentielles détruites et une famine imminente menaçant 95 % de la population. La détresse humaine dans la région atteint des proportions alarmantes, exigeant une action urgente et concertée pour mettre fin à cette tragédie sans fin.

Failles Sécuritaires Volontaires Ignorées Avant les Attaques du Hamas

Le 7 octobre 2023, la branche armée du Hamas a lancé une attaque meurtrière contre Israël, faisant au moins 1 160 morts selon les derniers chiffres, et quelque 250 personnes ayant été enlevées par le Hamas et le Jihad islamique. Ce jour-là, Israël a déclenché la contre-attaque sur Gaza, qui se poursuit encore aujourd’hui. Gaza est “rasée” par des bombardements sous prétexte que des terroristes doivent s’y trouver.

Un article de France TV info met en lumière les failles sécuritaires israéliennes révélées avant les attaques du Hamas. Des soldates israéliennes affirment avoir alerté les autorités de mouvements suspects de miliciens du Hamas, mais leurs avertissements sont restés sans réponse.

Cette révélation met en évidence un dysfonctionnement alarmant dans les services de sécurité israéliens, remettant en question la capacité des autorités à garantir la sécurité des citoyens. Les témoignages des soldates soulignent également un manque de prise en compte de leurs alertes, renforçant le sentiment d’insatisfaction et de colère au sein des rangs militaires.

Les conséquences de ces failles sécuritaires sont désastreuses, comme le souligne Michael Kobi, professeur de stratégie militaire à l’INSS, qui décrit cet événement comme une “catastrophe” sans précédent depuis la création de l’État d’Israël en 1948.

Charles Enderlin et les Dynamiques Complexes du Soutien au Hamas

Dans une analyse nuancée, le journaliste Charles Enderlin remet en question l’usage du terme “génocide” dans le contexte du conflit israélo-palestinien, le qualifiant de slogan. Enderlin pointe du doigt les actions politiques de Netanyahou, soulignant son rôle dans le maintien du financement du Hamas par le Qatar depuis son retour au pouvoir en 2009.

Netanyahou lui-même a affirmé en 2019 que le renforcement du Hamas était nécessaire pour empêcher la création d’un État palestinien. Cette affirmation met en lumière les jeux de pouvoir complexes et parfois contradictoires dans la région.

En outre, Enderlin souligne que le Hamas ne se positionne pas nécessairement comme un allié du peuple palestinien, et les récentes révélations du Mossad sur le rejet par le Hamas d’une proposition de paix liée à l’Iran soulèvent des questions sur les motivations et les objectifs du groupe. Cette dynamique complexe met en évidence les défis persistants pour parvenir à une solution durable au conflit israélo-palestinien.

Controverse autour de l’UNRWA : Les Déclarations Sourcées du Sénateur Chris Van Hollen Révèlent des Allégations Troublantes

Les remarques du sénateur Chris Van Hollen (D-MD) mettent en lumière les affirmations controversées du gouvernement Netanyahou concernant l’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens. Contestant l’idée selon laquelle l’UNRWA serait une “façade” pour le Hamas, Van Hollen déclare que cette accusation est tout simplement fausse.

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Il va jusqu’à suggérer que Netanyahou, avant l’attaque d’octobre contre Israël, aurait permis au Hamas de s’implanter à Gaza dans le but de bloquer une solution à deux États.

Pour affirmer ses propos, le sénateur cite des sources médiatiques telles que CNN, qui rapporte que “Le Qatar a envoyé des millions à Gaza pendant des années avec le soutien d’Israël”. Il cite même un article du NY times allant également dans ce sens ou encore cet article du média israélien Haaretz. Le sénateur soulève des questions troublantes sur les relations entre les acteurs régionaux et les implications de leurs actions dans le conflit israélo-palestinien.

Les terroristes du Hamas vivaient-ils dans toutes ces maisons bombardées? Même si cela était vrai, sur la base de quel jugement, de quelle enquête? Pas de volonté de faire le tri parmi la population? Avouons qu’il y a un problème…

Ci-dessous des images aériens du sud de Gaza:

A Lire: “Le Soutien Controversé de Macron à Israël aux Jeux Olympiques”

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