L'accord de transfert entre sionistes et Hitler

Cette page a été incitée par la publication déconcertante, car incomprise par certains, du titre du journal « Sud-Ouest » intitulée « Selon Netanyahu, Hitler ne voulait pas exterminer les Juifs« .

En tant que représentant incontesté de l’extrême-droite israélienne, la déclaration perplexe du Premier ministre israélien en pleine guerre contre la Palestine suscite naturellement des questionnements. De ce fait, visionnez la vidéo sur cette page pour tenter d’en comprendre le sens de ses propos…

L’accord haavara, le contrat de transfert

L’accord Haavara (Heskem haavara en hébreu), également connu sous le nom d' »accord de transfert« , signé le 25 août 1933 après trois mois de négociations, demeure un épisode méconnu mais crucial de l’histoire juive. Impliquant la Fédération sioniste d’Allemagne, la Banque anglo-palestinienne et les autorités économiques du régime nazi, cet accord visait à faciliter l’émigration des Juifs allemands vers la Palestine.

Cependant, il imposait une condition difficile : les Juifs devaient abandonner la plupart de leurs possessions à l’État allemand avant leur départ, avec la possibilité de les récupérer plus tard en les transférant comme biens d’exportation allemands en Palestine.

L’auteur américain Edwin Black, dans son ouvrage « Le Contrat de Transfert, » révèle les coulisses de cet accord secret conclu en août 1933 entre le régime nazi et les Juifs sionistes. Selon Black, dès cette époque, Adolf Hitler aurait été le « principal sponsor économique de l’État d’Israël. »

L’histoire, souvent occultée, dévoile un pacte stratégique entre les autorités nazies et les Juifs sionistes, facilitant le transfert de capitaux, de personnes et de produits industriels en Palestine britannique entre 1933 et 1939.

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Vidéo à ne pas rater sur le contrat de transfert

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Le journal télévisé de 22 heures sur la chaîne 5 du 22 avril 1984 s’est ouvert avec une révélation choquante de Deborah Norville, mettant en lumière des négociations secrètes entre les nazis et les sionistes en 1933. Ce n’est pas eux les premiers à en parler car jusque là plusieurs auteurs, notamment juifs, ont déjà écrit bien plus, avec détails, sur le sujet. Mais on se contentera pour le moment de ces pourparlers qui ont conduit à un accord qui a permis aux Juifs allemands et à leurs biens de partir en Palestine. Rich Samuels nous présente cette histoire controversée et le combat de l’auteur pour la révéler.

Avec l’ascension d’Adolf Hitler au pouvoir au printemps 1933, les Juifs du monde entier étaient confrontés à un dilemme déchirant. Devaient-ils protester, sachant que peu prêteraient attention, ou devaient-ils conclure un accord avec Hitler, rapprochant ainsi leur rêve d’un État juif indépendant ? Le choix fut difficile et déchirant. Le nouveau livre qui décrit ce choix s’intitule « L’Accord de Transfert« .

Le livre explore ironiquement comment Hitler est devenu le principal soutien économique de l’État d’Israël. En quelques jours à peine après la Pâque, l’auteur argumente que l’accord de 1933 entre un groupe de sionistes et l’homme qui tenterait plus tard d’exterminer tous les Juifs a joué un rôle clé dans la vitalité actuelle d’Israël.

L’accord, selon le livre, a été conclu en secret, suscitant des réactions mitigées. Certains ont critiqué les sionistes pour leur coopération avec Hitler, tandis que d’autres, qui ont vécu ces moments, ont exprimé leur crainte quant à la révélation de ces événements.

Les parents de l’auteur, des survivants de l’Holocauste, ont été particulièrement réticents à l’idée de voir leur fils écrire ce livre. Le père, lorsqu’on lui a annoncé le projet, a même déclaré que son fils n’était plus le sien. Les raisons invoquées étaient le souhait de ne pas dévoiler des aspects troublants de l’histoire juive.

L’auteur, Edwin Black, explique comment son propre voyage à travers le monde pour écrire ce livre a été émotionnellement et financièrement épuisant. Il souligne le besoin de comprendre son identité juive et sa relation avec Israël à travers ce projet, tout en reconnaissant la difficulté de certains à accepter la vérité exposée dans le livre.

Le reportage se termine en évoquant les manifestations et les appels au boycott des exportations allemandes par les Juifs américains en réponse à la montée du nazisme. Parallèlement, le livre détaille les négociations silencieuses entre les sionistes et les nazis qui ont permis l’immigration des Juifs allemands en Palestine, jetant ainsi les bases de l’État d’Israël.

En dépit des critiques potentielles, l’auteur affirme que son but est de faire éclater la vérité, même si cela signifie confronter des tabous et des silences historiques profonds.

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