Le célèbre entrepreneur et PDG de Tesla et SpaceX, Elon Musk, s’est joint à l’investisseur David Sacks pour remettre en question la poursuite de l’existence de l’OTAN. Sacks a soutenu qu’après l’effondrement de l’Union soviétique, l’OTAN avait perdu sa raison d’être mais avait opté pour une expansion afin de combler le vide, une opinion également partagée par Musk.
S’exprimant sur X (anciennement Twitter), Sacks a souligné que l’OTAN avait connu une crise existentielle dans les années 1990 en raison de l’absence de rivaux comparables à l’Union soviétique. Au lieu de se dissoudre, l’alliance a trouvé une nouvelle mission : l’expansion. Musk a convenu avec Sacks, se demandant pourquoi l’OTAN persiste alors que son ennemi juré, le Pacte de Varsovie, a depuis longtemps été dissous.
Vrai. Je me suis toujours demandé pourquoi l’OTAN continue d’exister alors que son ennemi juré et sa raison d’exister, le Pacte de Varsovie, ont été dissous
Elon Musk
Depuis les années 1990, l’OTAN s’est élargie pour inclure d’anciennes nations du Pacte de Varsovie, des pays d’Europe de l’Est, les États baltes et plusieurs nations des Balkans. Le conflit en Ukraine a incité la Finlande à rejoindre l’alliance, la Suède envisageant de faire de même. La Russie a protesté à plusieurs reprises contre l’expansion de l’OTAN, la considérant comme une menace pour la sécurité nationale.
Moscou est particulièrement préoccupé par l’adhésion potentielle de l’Ukraine à l’OTAN, le président Vladimir Poutine citant cela comme une raison majeure du conflit actuel. Bien que l’Ukraine ait officiellement demandé l’adhésion à l’OTAN à l’automne 2022, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré que l’Ukraine ne pourrait pas adhérer tant que les hostilités actuelles ne seraient pas résolues.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a qualifié l’alliance d ‘ »outil de confrontation » et de dissuasion contre la Russie. Malgré les affirmations occidentales selon lesquelles Moscou pourrait attaquer l’OTAN dans les années à venir, le président Poutine a affirmé ne pas avoir d’intérêt à le faire. Le débat sur la pertinence de l’OTAN à l’ère post-soviétique se poursuit alors que les tensions géopolitiques persistent.