La nomination de Jean-Marie Bockel en tant que nouvel envoyé spécial présidentiel sur le continent africain, annonçant la fin de la France-Afrique le 13 février dernier, a suscité des réactions mitigées. Cette déclaration, bien que symbolique, est accueillie avec scepticisme par certains observateurs. En effet, la notion de « fin de la France-Afrique » est récurrente depuis des décennies, mais son impact concret reste à démontrer.
La France-Afrique est un ensemble complexe de relations politiques, économiques et culturelles qui implique des changements de régime, des coups d’État, des déstabilisations, des bases militaires, des accords inégaux et parfois des pratiques néocoloniales. Cette stratégie dominatrice et souvent perçue comme irrespectueuse envers les chefs d’État et les peuples africains a profondément enraciné une culture de dépendance et de corruption.
Bien que des discours sur sa fin soient régulièrement prononcés, la véritable transformation nécessitera des actions concrètes, un dialogue constructif et une remise en question des structures de pouvoir existantes. La fin de la France-Afrique ne sera pas proclamée par une déclaration officielle, mais émergera d’un processus authentique de dialogue et de réforme, mené par les gouvernements africains eux-mêmes en collaboration avec leurs partenaires internationaux.
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