Une pensée aux proches et à la famille de Nahel en cette période de deuil. Suite à la mort tragique de l’adolescent de 17 ans, abattu par un tir policier à Nanterre, une vidéo publiée sur Twitter remet en question la thèse de légitime défense. Cette séquence, devenue virale, témoigne d’une tendance croissante où des témoins documentent les dérapages et les abus commis par les forces de l’ordre.
La vidéo en question, partagée par Ohana, assistante de formation, capture le moment où un policier ouvre le feu sur le conducteur d’une voiture jaune. Ces images contredisent immédiatement la version officielle relayée sur la plate-forme interne de la police, Pégase, selon laquelle le conducteur aurait tenté de foncer sur le fonctionnaire.
En réaction aux rumeurs entourant la version policière, l’internaute témoigne avoir publié la vidéo dans le but de dénoncer ces allégations. Le jour-même, l’auteur du tir, un policier âgé de 38 ans, est poursuivi pour homicide volontaire. L’officier est ensuite mis en examen et placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet de Nanterre, qui estime que les conditions légales de l’usage de l’arme n’étaient pas respectées.
Ces images, vues plus de 2,5 millions de fois, suscitent une vive émotion jusqu’au plus haut niveau de l’État, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qualifiant leur contenu d’extrêmement choquant. Ce schéma devient familier, car les photos et vidéos partagées sur les réseaux sociaux jouent un rôle crucial dans le traitement judiciaire des affaires de violences policières, en remettant en question la version initiale des faits.
Les récents cas médiatisés en témoignent, notamment l’affaire Michel Zecler, où la diffusion des images de vidéosurveillance par le média Loopsider a conduit le parquet de Paris à demander la mise en examen des quatre fonctionnaires de police responsables de cette agression contre le producteur de musique en fin d’année 2020.
Les avis affluent sur le net
La vidéo suivante est de TV Libertés dans l’émission i-Média. Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin abordent l’intervention policière à Nanterre suite au refus d’obtempérer d’un jeune homme de 17 ans, qui s’est tragiquement terminée.
TVL a son point de vue et s’attarde sur le fait que le jeune est quasi constamment dans l’infraction. Le sujet est abordé à 1min54
L’affaire de Nanterre a récemment suscité une vague de réactions médiatiques et soulevé des questions sur le pluralisme journalistique. Dans ce post, nous reviendrons sur les événements tragiques qui se sont déroulés, tout en examinant l’arrivée de Geoffroy Lejeune dans le JDD et la guerre des journalistes contre le pluralisme.
Le drame de Nanterre a été largement médiatisé suite à une vidéo devenue virale, dont une visible dans la vidéo ci-dessus. La mort de Nahel, un jeune délinquant routier de 17 ans, a été au centre de l’attention.
Cependant, il est important de souligner que rien ne justifie de faire de lui un héros et de lui accorder une minute de silence à l’Assemblée nationale selon TVL. Certains estiment que cette attention médiatique repose uniquement sur son statut de « racisé », ce qui soulève des questions sur l’émotion sélective et la propagande dans notre société.
En examinant les réactions médiatiques, il est intéressant de noter les prises de position de personnalités telles que Kylian Mbappé et Omar Sy. Mbappé a exprimé son chagrin pour la situation et qualifié Nahel de « petit ange« .
Cependant, il est curieux de constater qu’il n’a jamais mentionné Lola ou l’affaire d’Annecy dans ses tweets. De même, Omar Sy a exprimé ses pensées et prières pour la famille de Naël, mais une justice digne de ce nom devrait honorer la mémoire de tous les enfants, qu’ils soient « anges » ou non.
Vincent Lapierre, un journaliste indépendant, a également livré une réaction intéressante en remettant en question l’autorité de la police. Il souligne la faiblesse de l’État et le sentiment croissant selon lequel la loi et la police sont remises en cause. Ces déclarations font écho aux débats sur le permis de conduire à 17 ans et le « droit à conduire sans permis » qui semble émerger dans certains quartiers.
La réaction d’Emmanuel Macron, dénonçant les faits comme « inexcusables et inexplicables », a également suscité des critiques. Certains estiment qu’il ne comprend pas la réalité du terrain et les situations de tension auxquelles les policiers sont confrontés. Il est important de faire la distinction entre les fautes éventuelles commises par un policier dans ce cas précis et le fait que ces actions ne sont ni inexplicables ni inexcusables…
Connu des forces de Police
La justice tranchera si le tir est justifié mais pour le moment, tout le monde se pose franchement la question, surtout avec les vidéos qui se partagent en ligne !
Nahel, avec 15 mentions officielles à son actif. Malgré son jeune âge, il avait déjà été impliqué dans des refus d’obtempérer, des délits routiers, des infractions liées à la consommation et à la vente de stupéfiants. Doit-on le présenter comme un « brave garçon » ou un simple livreur de pizza, comme l’a suggéré son avocate ?
La mère de Nahel, tué par un policier à Nanterre, a témoigné sur le compte Instagram de Assa Traoré
La mère de Nahel, victime de l’incident où il a été tué par un policier à Nanterre, a partagé son témoignage sur le compte Instagram d’Assa Traoré, la sœur d’Adama Traoré décédé à l’âge de 24 ans lors d’un contrôle policier.
La mère de Nahel, tué par un policier à Nanterre, a témoigné sur le compte Instagram de Assa Traoré. pic.twitter.com/n3OUJhOpfB
— Brut FR (@brutofficiel) June 28, 2023
La mère de Nahel s’est exprimée aux côtés d’Assa Traoré sur Instagram, partageant son témoignage poignant suite à la tragique disparition de son fils, victime de violence policière à Nanterre.
L’ONU appelle la France à traiter sérieusement les problèmes de racisme au sein des forces de l’ordre
Appel à l’action contre le racisme et la discrimination raciale
Suite au décès tragique de Nahel, un adolescent tué par un policier lors d’un contrôle routier, l’ONU a souligné les « profonds problèmes de racisme » au sein des forces de l’ordre en France. Lors d’un point presse à Genève, Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, a exhorté la France à aborder sérieusement ces problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l’ordre. Elle a appelé les autorités à garantir que l’usage de la force policière lors des manifestations respecte les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination, de précaution et de responsabilité.
Préoccupations face aux violences et aux émeutes
La porte-parole de l’ONU a exprimé sa préoccupation quant aux violences et aux émeutes qui ont éclaté après la mort de Nahel. Elle a souligné la nécessité pour toutes les autorités de veiller à ce que, malgré la présence d’éléments violents lors des manifestations, la police respecte en tout temps les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination, de précaution et de responsabilité.
Les chiffres officiels indiquent que 667 arrestations ont été effectuées dans la nuit de jeudi à vendredi suivant le drame et que 249 policiers et gendarmes ont été blessés lors de ces troubles.
Face à ces événements tragiques, l’ONU met en évidence l’urgence d’une action sérieuse de la part de la France pour lutter contre le racisme et la discrimination raciale au sein des forces de l’ordre, tout en soulignant la nécessité d’un maintien de l’ordre respectueux des principes fondamentaux des droits de l’homme.
Le déni du racisme face aux émeutes : des fantasmes xénophobes à l’extrême droite
Alors que la France est secouée par des nuits de violences suite à la mort tragique de Nahel, tué par un policier à Nanterre, certains membres de l’extrême droite voient ces événements comme des « émeutes raciales ».
Cette expression est reprise par les pires néonazis ainsi que par des politiciens du Rassemblement national, qui y voient la réalisation de leur fantasme xénophobe fondateur : une prétendue « guerre civile raciale » qui serait déjà en cours.
Dans le sillage de ces événements, les représentants de la fachosphère répondent présents. Le député lepéniste Jérôme Buisson affirme sur Twitter que « les charognards de LFI » sont venus perturber les policiers déjà engagés dans les émeutes raciales.
Il alimente ainsi ses fantasmes de deux camps irrémédiablement opposés, en accusant les jeunes de banlieue issus de l’immigration extra-européenne de vouer une « haine mortelle » envers eux.
De son côté, Eric Zemmour désigne ouvertement les banlieues comme des « enclaves étrangères » qui ont démontré, selon lui, leur capacité à provoquer des émeutes, des attaques, des incendies, des pillages et le saccage des services publics. Ces discours alarmistes contribuent à alimenter les tensions et les divisions au sein de la société.
Réflexions sur les tragédies en cours et les manifestations teintées de pseudo-révolutions
Dans cette vidéo de A.D.N.M, on peut y voir la mère du jeune Nahel. Le média propose son interprétation. Cette manifestation semble être teintée de l’atmosphère de pseudo-révolutions à la BLM, avec des financements et une organisation provenant des mêmes sources. Je vous recommande vivement de regarder cette vidéo jusqu’à la fin afin de comprendre la perspective globale de ce point de vue.
Nahel est vivant, Longue vie à Nahel !
— A.D.N.M (@adnm_live) June 29, 2023
Je partage avec vous ce que mon cœur me dicte, quand j'observe ce qui est en train de se passer en France. Il y a plusieurs tragédies en cours. J'observe aussi ceux qui entourent cette mère étrange lors de cette "marche" blanche. Une marche… pic.twitter.com/evu3WX6RV4
Rappel sur le refus d’obtempérer en France
Darmanin, ministre de l’intérieur, une vidéo de 21 septembre 2022 sur Public Sénat (YouTube) au sujet du refus d’obtempérer.
La loi crée notamment un nouvel article au code de Sécurité Intérieure (L435-1) qui précise que les forces de l’ordre peuvent faire usage de leurs armes pour « immobiliser » « des véhicules, embarcations ou autres moyens de transport, dont les conducteurs n’obtempèrent pas à l’ordre d’arrêt et dont les occupants sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d’autrui ».
Public Senat