Suite à l’incendie tragique survenu le 18 novembre dernier dans la banlieue de Pékin, les autorités chinoises ont pris des mesures draconiennes, notamment des expulsions massives ciblant les travailleurs migrants. Présentées comme des mesures de sécurité visant à éliminer les constructions illégales et à respecter les normes anti-incendie, ces expulsions ont jeté dans la précarité des dizaines de milliers de personnes, souvent sans solution de relogement adéquate.
Cette réponse gouvernementale a provoqué une vague d’indignation à travers le pays, amplifiée par les réseaux sociaux et malgré les efforts de censure. Les critiques fusent, soulignant la vulnérabilité accrue des travailleurs migrants, déjà marginalisés par le système de hukou.
Cette crise met en lumière les profondes inégalités sociales en Chine et soulève des questions sur la gestion des politiques urbaines et des droits de l’homme par le gouvernement, surtout dans un contexte de développement urbain rapide et de contrôle démographique strict, surtout sur la capitale. Le gouvernement ne tolère plus les pauvres car Xi Jinping veut faire de Beijing une vitrine de la Chine, il veut montrer au monde entier une image de modernité et de réussite.
En observant cette situation, l’Occident pourrait tirer des leçons importantes. Bien que confronté à des défis similaires en matière de pauvreté croissante et de logement précaire, il est crucial de ne pas reproduire les erreurs de négligence sociale et de marginalisation.