Le Bacha Bazi, ou « garçons-jouets », est une pratique ancestrale présente en Afghanistan et au Pakistan. Cette tradition implique généralement de jeunes garçons issus de familles pauvres. Ces enfants, appelés Bacha Bareesh, sont habillés en filles, maquillés et dansent pour des hommes puissants et plus âgés. Cela devient leur source de revenus pour soutenir leur famille.
La pratique du Bacha Bazi : exploitation sexuelle des jeunes garçons
Le Bacha Bazi est marqué par l’exploitation sexuelle des jeunes garçons. Ces enfants sont souvent enlevés à leurs familles sous prétexte de recevoir une éducation meilleure. Ils sont ensuite forcés de danser vêtus de tenues féminines et sont contraints de satisfaire les besoins sexuels de leurs maîtres. Malheureusement, de nombreux garçons subissent des abus sexuels et des traumatismes psychologiques en conséquence.
Selon un rapport de Human Rights Watch, il est alarmant de constater que le système judiciaire afghan a souvent puni les victimes plutôt que les auteurs de ces abus. Des cas ont été signalés où des garçons mineurs ont été poursuivis en justice pour des crimes moraux après avoir été accusés d’avoir eu des relations sexuelles avec des adultes.
Il est crucial que le gouvernement afghan prenne des mesures urgentes pour garantir que les abus sexuels sur les enfants mènent à la poursuite des agresseurs, et non des victimes.
Évolution du Bacha Bazi : de la persécution des victimes à la nécessité d’une réforme légaleAu fil du temps, des voix se sont élevées pour condamner la pratique du Bacha Bazi et pour demander une réforme légale en Afghanistan. La loi afghane interdit les actes de « pédérastie » et les relations sexuelles en dehors du mariage. Cependant, cette législation a souvent été utilisée pour persécuter les victimes elles-mêmes, les accusant de « crimes moraux ». Cette approche doit changer, et les victimes doivent être protégées et traitées comme des survivants de violences sexuelles.
Il est essentiel que le gouvernement afghan prenne des mesures pour protéger les enfants contre les abus sexuels, en particulier ceux qui sont victimes du Bacha Bazi. Les organismes internationaux, tels que les Nations Unies, ont documenté de nombreux cas de violences sexuelles perpétrées contre des garçons et des filles en Afghanistan. Une révision approfondie du code pénal afghan est nécessaire pour inclure une interdiction spécifique du viol des hommes et des garçons.
Un scandale révélant la tolérance des abus et l’inaction des forces américaines
Les rapports indiquent que des soldats américains déployés en Afghanistan ont été confrontés à une réalité choquante : le viol de petits garçons par des alliés afghans.
Malgré la connaissance de ces abus sexuels généralisés, les soldats américains étaient souvent instruits de ne pas intervenir, invoquant la culture locale. Un exemple tragique est celui du sergent de 1ère classe Charles Martland, un vétéran décoré qui a été expulsé de l’armée après avoir confronté un officier de police afghan qui avait violé un jeune garçon et battu sa mère.
Ces pratiques abusives ont persisté en raison de l’alliance stratégique avec des commandants afghans qui avaient une influence sur les régions rurales. Les forces américaines ont parfois armé ces commandants, même s’ils étaient connus pour maltraiter des enfants, et ont fait peu pour y remédier. Cette réalité choquante soulève des questions sur la protection des droits des enfants et la responsabilité des forces militaires impliquées. Un article du site michelduchaine.com parle très bien de la réaction des soldats américains face à cette coutume.