À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le président de la République, Emmanuel Macron, a pris la parole pour la première fois afin de réfuter une rumeur persistante entourant son épouse Brigitte Macron.
Depuis l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République en 2017, Brigitte Macron est la cible d’une folle rumeur qui circule sur les réseaux sociaux. Pendant plusieurs années, des internautes ont propagé l’idée selon laquelle la Première dame serait en réalité un homme, allant même jusqu’à prétendre qu’elle aurait été initialement nommée Jean-Michel Trogneux à sa naissance.
Des journalistes ont enquêté et publié des « preuves »
De manière troublante, des journalistes ont enquêté sur cette rumeur et prétendent avoir découvert des « preuves » étayant la théorie selon laquelle Brigitte Macron serait, en réalité, un homme. Ces « preuves » ont été partagées sur différents médias, amplifiant la controverse autour de cette affaire.
Des représailles pour ceux qui vont relayer la rumeur
La diffusion de cette rumeur a eu des conséquences sérieuses, avec des individus convoqués par la justice pour avoir relayé ces allégations. On a eu vent des développements autour de l’histoire de la journaliste Natacha Rey, opérant sous un pseudonyme, qui détenait un dossier « solide » scellé sur cette affaire. La chaîne qui a accepté de diffuser cette enquête et de participer à sa médiatisation a été fermée.
Dans sa décision, dont l’AFP a eu consultation, le tribunal a annulé l’assignation émise par Brigitte Macron pour atteinte au respect de la vie privée et au droit à l’image. Le tribunal estime que les faits qu’elle dénonçait auraient dû être qualifiés de diffamation publique.
Ouest-france.fr
Les Russes et divers médias mondiaux relaient l’histoire
Révélation troublante, cette rumeur a récemment pris une dimension internationale, avec des médias russes et diverses chaînes de télévision à travers le monde amplifiant le buzz autour de cette histoire. L’ampleur que prend ce mystère soulève des questions sur la propagation de la désinformation à l’échelle mondiale et l’impact potentiel sur les relations diplomatiques.
« Ils ont du caramel dans la tête »
Interrogé sur le sujet par le journaliste de TF1, Paul Larrouturou, le président de la République a répondu de manière concise et directe : « Ils ont du caramel dans la tête. » Une réponse qui traduit le scepticisme et le désarroi du chef de l’Élysée face à ces théories complotistes circulant sur l’identité de Brigitte Macron.
-«Le pire, ce sont les fausses infos et les scénarios montés avec des gens qui finissent par y croire. Et qui vous bousculent dans votre intimité.»
— Paul Larrouturou (@PaulLarrouturou) March 8, 2024
–@TF1Info :«Vous pensez à ceux qui disent que votre femme est un homme»
-«Oui, il y a quand même des fadas»pic.twitter.com/8LsZbc5Xo8
« La pire des choses, ce sont les fausses informations et les scénarios montés, avec des gens qui finissent par y croire et qui vous bousculent, y compris dans votre intimité. Je n’en dirai pas plus », a ajouté Emmanuel Macron. Cette déclaration souligne l’impact négatif des fausses informations sur la vie personnelle du couple présidentiel.
La lourde charge des rumeurs
La réaction du président français met en lumière les conséquences graves de la diffusion de fausses informations, notamment lorsqu’elles touchent la sphère intime des personnalités publiques même quand celles-ci sont troublantes et relayées (hors de France). Les fausses rumeurs peuvent non seulement porter atteinte à la réputation, mais également avoir des répercussions sur la vie quotidienne des individus concernés.
Emmanuel Macron, en brisant le silence sur cette affaire, espère peut-être contribuer à dénoncer et à dissiper ces fausses croyances qui entourent sa famille. Le mystère plane toujours…