Le 27 juin 1980 reste gravé dans la mémoire collective suite au tragique crash du vol 870 d’Itavia Airlines. Derrière ce drame, de nouvelles allégations suggèrent une conspiration orchestrée par la France visant à éliminer le leader libyen Mouammar Kadhafi.
Il était, à l’époque, l’incarnation du dicton “Kadhafi mort ou vif”, faisant écho à la portée mondiale de son influence, notamment pour les anglophones qui le connaissaient sous le nom Muammar Gaddafi ou encore Muammar al-Qaddafi.
Selon une révélation choc de Giuliano Amato, ancien président du Conseil Italien, lors d’une interview à la Repubblica, un plan machiavélique avait été élaboré pour cibler l’avion dans lequel Kadhafi était censé voyager. Toutefois, grâce à l’alerte de l’ancien Premier ministre italien Bettino Craxi, le leader libyen a échappé à ce piège mortel.
Les détails dévoilés par Amato indiquent que le missile ayant abattu l’avion d’Itavia Airlines provenait de la France. Avec 81 âmes à son bord, ce vol avait quitté Bologne en direction de Palerme. Malheureusement, il a été retrouvé détruit dans la mer Tyrrhénienne, près de l’île d’Ustica.
“Pourquoi cette vérité est-elle restée cachée pendant presque quatre décennies ?”, s’interroge Amato. Insistant sur le fait que les victimes n’ont pas encore obtenu justice, il met au défi aussi bien le Président Macron que l’OTAN de dévoiler la vérité. Il considère la responsabilité de l’armée de l’air française, avec l’appui des Américains, comme étant la version la plus crédible de cette tragédie. D’après lui, la stratégie était de déguiser cette attaque en exercice de l’OTAN, maquillant ainsi l’attentat délibéré en un malheureux accident.
Les enquêtes italiennes sur cet incident se sont poursuivies pendant des années, avec des magistrats et des officiels convaincus que la vérité a été sciemment dissimulée par le gouvernement italien et ses services secrets. Plusieurs acteurs majeurs, dont quatre généraux de l’armée de l’air italienne, ont été inculpés dans cette affaire.
Ces révélations renouvellent les interrogations sur l’implication de la France dans cet événement tragique et mettent en lumière la nécessité d’une quête inlassable pour la vérité et la justice.
