Ce soir, nous allons aborder un sujet intrigant : les Sayanim, une « cinquième colonne » au service d’Israël. Le terme « Sayanim » est hébreu et signifie « ceux qui aident ». Il désigne des Juifs vivant en dehors d’Israël, recrutés par le Mossad pour apporter leur assistance. Le Mossad les contacte à travers une franc-maçonnerie juive internationale appelée le B’nai B’rith, réservée aux Juifs de haut niveau.
Environ 50 000 Sayanim existent dans le monde selon cette vidéo de Jacob Cohen, avec 3 000 à 4 000 en France, 3 000 à Londres, et 10 000 à 15 000 aux États-Unis, principalement à New York pour les finances et à Los Angeles pour les médias. Leur recrutement se fait discrètement, mais leur influence est étendue.
Ces agents mènent une vie normale, occupant divers postes au sein de la société, de la télévision à la banque. Leur rôle est d’informer le Mossad sur diverses activités, des mouvements financiers aux actions politiques, servant ainsi les intérêts d’Israël. Leur force réside dans leur capacité à agir secrètement, influençant des domaines tels que les médias et la politique.
Par exemple, le Mossad a utilisé des Sayanim pour obtenir des informations confidentielles sur un accord nucléaire entre la France et l’Irak. Ces agents ont également joué un rôle dans des événements médiatiques, comme la campagne de soutien à Gilad Shalit, un soldat israélien enlevé par le Hamas.
Les Sayanim opèrent dans l’ombre, influençant discrètement des événements politiques et médiatiques. Leur impact est profond, façonnant l’idéologie sioniste dans divers pays, y compris la France. Des films comme « Exodus » ont contribué à ce façonnement, créant un récit idéaliste sur la création d’Israël et influençant des générations entières.
Lien entre Sayanim et franc-maçonnerie ?
Le lien entre les Sayanim et la franc-maçonnerie concerne une branche particulière de la franc-maçonnerie appelée le B’nai B’rith. Le B’nai B’rith est décrit comme une franc-maçonnerie juive internationale réservée aux Juifs. Il regroupe des membres de haut niveau, notamment des individus aux contributions financières substantielles, tels que des cadres supérieurs, des parlementaires et des directeurs de banque.
Dans ce contexte, le B’nai B’rith sert de moyen de recrutement pour les Sayanim. Les membres de cette franc-maçonnerie sont potentiellement sollicités par le Mossad pour devenir des Sayanim, c’est-à-dire des agents qui, vivant en dehors d’Israël, apportent leur assistance au Mossad selon les besoins.
Bien que controversé, comprendre le rôle des Sayanim offre un aperçu de la complexité des relations internationales et de l’influence discrète qui peut façonner la perception publique. Il est important de s’interroger sur ces sujets avec discernement.