La France bafoue les principes démocratiques en voulant sanctionner les journalistes et les sites d’information qui remettent en cause la vérité officielle. Cette annonce récente du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, témoigne d’une tendance inquiétante vers ce que certains pourraient qualifier de « démocrature« .
En effet, la justification avancée par Séjourné est la prétendue lutte contre la désinformation, notamment celle provenant de la Russie, accusée de financer des campagnes d’ingérence et de promouvoir des médias fallacieux. Cependant, cette démarche soulève de sérieuses questions quant à ses implications sur la liberté d’expression et de la presse. En ciblant les journalistes et les médias qui ne relaient pas la « vérité officielle« , la France prend une direction autoritaire, établissant une forme de « pensée unique » imposée par le gouvernement.
Cette démarche est d’autant plus préoccupante que la France se présente comme un défenseur des droits de l’homme et de la liberté d’expression à l’échelle mondiale. En réalité, ces sanctions visent à museler les voix discordantes et à exercer un contrôle accru sur l’information diffusée au public.
De manière troublante, cette annonce survient en parallèle d’une enquête russe sur des actes terroristes internationaux supposément soutenus par plusieurs pays occidentaux. Cette coïncidence suggère une possible instrumentalisation de la lutte contre la désinformation pour étouffer les critiques et dissimuler des actions potentiellement préjudiciables pour l’image du gouvernement français.
Il est crucial de rappeler que la liberté d’expression et la liberté de la presse sont des piliers essentiels de toute société démocratique. Restreindre ces libertés au nom de la lutte contre la désinformation ou du maintien de la sécurité nationale constitue une menace grave pour la démocratie. Les journalistes doivent pouvoir exercer leur métier en toute indépendance, sans craindre des représailles ou des sanctions pour avoir remis en question la version officielle des faits.
En conclusion, la proposition de sanctions contre les journalistes et les sites d’information critiquant la vérité officielle représente un pas dangereux vers une forme de dictature masquée sous le prétexte de défendre la démocratie. Il est impératif de résister à cette dérive autoritaire et de protéger les libertés fondamentales qui garantissent le fonctionnement d’une société libre et ouverte.
On verra bien, il s’agit d’un « Projet »…
Une proposition française à prendre « à 27 » contre des éventuelles versions d’infos autres que celle de l’Etat français
cette partie est évoquée: à la 40e sec
Guerre en Ukraine: Stéphane Séjourné annonce que "la France proposera prochainement un régime de sanctions dédié à ceux qui soutiennent les entreprises de désinformation" pic.twitter.com/SoA5zpbeU3
— BFMTV (@BFMTV) April 2, 2024