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Prise de vue sur Omaha, ou convergent les navires, qui délivrent une concentration impressionnante d’hommes, de véhicules, et de matériel. Des files de 6X6 et de jeeps s’apprêtent à quitter la plage. Devant Colleville-sur-Mer, probablement le 9 ou le 10 juin, lors de l’arrivée de la 2nd US Armored Division, la première division blindée à débarquer sur les plages US. Une dizaine de LST (dont les 262 et 310) ont été échoués pour une marée sur la plage pour débarquer rapidement cette grande unité, au risque de voir des LST casser leur quille sur une plage qui est très déformée naturellement par les bancs de sable et les chenaux. Finalement tout s’est bien passé, mais les capitaines étaient sûrement inquiets. voir la p012689

Le débarquement du 6 juin 1944, connu sous le nom de « Jour J » en France et « D-Day » dans le monde anglophone, représente l’une des opérations militaires les plus célèbres de la Seconde Guerre mondiale.

Cependant, derrière cette image héroïque et glorieuse véhiculée par les médias et la culture populaire, se cache une réalité complexe et souvent occultée, particulièrement en ce qui concerne les intentions politiques des Alliés et le rôle de la France.

La Résistance de Charles de Gaulle

Charles de Gaulle, leader de la France libre et figure centrale de la Résistance française, a toujours eu une vision critique de la manière dont le débarquement a été orchestré et des motivations des Alliés, en particulier des États-Unis et du Royaume-Uni.

De Gaulle a systématiquement refusé de célébrer le 6 juin, que ce soit pour le 5e, 10e, 15e ou 20e anniversaire du débarquement. Son opposition tenace à ces commémorations était fondée sur des raisons profondes, qu’il a expliquées en détail à ses proches collaborateurs et dans divers écrits.

Dans son ouvrage « C’était de Gaulle », Alain Peyrefitte relate comment de Gaulle percevait le débarquement et les acteurs principaux comme Roosevelt et Churchill. De Gaulle voyait en Roosevelt un homme cherchant à dominer le monde, avec des arrière-pensées impérialistes concernant la France.

Il était convaincu que les Américains, loin d’être les libérateurs désintéressés, avaient des plans précis pour occuper et administrer la France comme un territoire conquis.

Les Motivations Cachées des Alliés

Les propos de De Gaulle rapportés par Peyrefitte révèlent que le débarquement en Normandie n’était pas seulement une opération militaire visant à libérer la France des nazis, mais aussi un moyen pour les Anglo-Saxons d’établir leur contrôle sur l’Europe de l’Ouest.

Les États-Unis, en particulier, avaient préparé une administration militaire pour gouverner la France libérée et avaient même imprimé une monnaie d’occupation, l’AMGOT (Allied Military Government for Occupied Territories).

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De Gaulle a dû lutter fermement pour que la France soit reconnue comme une nation victorieuse et non comme un territoire libéré sous administration étrangère. Il a imposé la présence de commissaires de la République et de préfets français pour remplacer ceux du régime de Vichy et a interdit l’utilisation de la monnaie d’occupation américaine.

Les Relations Franco-Américaines

La tension entre De Gaulle et les Alliés, en particulier les Américains, s’est manifestée de manière éclatante lors des discussions entre De Gaulle et Churchill. Churchill a clairement exprimé sa préférence pour les Américains et son intention de suivre Roosevelt, même au détriment des intérêts français. Cette position a exacerbé la méfiance de De Gaulle envers les Anglo-Saxons et renforcé sa détermination à défendre l’indépendance et la souveraineté de la France.

L’Héritage du Débarquement

De Gaulle a toujours insisté sur le fait que le débarquement et la libération de la France ne devaient pas occulter le rôle crucial de la résistance française et des forces françaises libres. Il a souligné que la libération de Paris, de Strasbourg et la campagne de Provence étaient des prouesses principalement françaises et devaient être célébrées comme telles.

Cette perspective met en lumière une réalité souvent ignorée dans les récits traditionnels de la Seconde Guerre mondiale : la libération de la France a été un effort conjoint des forces alliées et de la résistance française, et non une simple délivrance par des forces extérieures.

L’histoire du débarquement du 6 juin 1944 est donc bien plus complexe que ne le laisse supposer l’image populaire. Les intentions des Alliés, les stratégies politiques et les luttes pour le pouvoir post-libération sont autant d’éléments qui montrent que derrière l’opération militaire se jouaient des enjeux géopolitiques majeurs.

Charles de Gaulle, par son refus de célébrer le Jour J et ses actions pour préserver la souveraineté française, a révélé une vérité cachée sur le débarquement et a défendu la place de la France comme une nation indépendante et victorieuse.

Pour en savoir plus sur les aspects cachés du débarquement du 6 juin 1944, je vous invite à visiter cette page et regarder une vidéo de François Asselineau sur le sujet:

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