Dans les environs de Dubaï, au cœur de cette forêt de gratte-ciels surgie des sables en quelques décennies, une scène inhabituelle se déroule. Des avions spéciaux, équipés d’étranges projectiles estampillés « Centre National de Météorologie », se préparent pour une mission singulière sous nos yeux.
Les pilotes se relaient, prêts à intervenir 24 heures sur 24, en attente qu’un nuage traverse le territoire. Leur objectif ? Ensemencer les nuages pour provoquer la pluie.
À bord, l’atmosphère est tendue. Les équipages chargent les munitions, vérifient chaque connexion. Tout est nouveau, tout est prêt. Le vol commence, et les avions s’approchent de leur cible : un cumulus gonflé d’eau potentielle !
Le processus est déclenché par le largage de « fusées spéciales », relâchant des cristaux de sel dans le nuage. Ces cristaux, du chlorure de sodium, une fois à l’intérieur, sont censés agréger les minuscules gouttelettes d’eau pour former des gouttes plus lourdes, susceptibles de tomber sous l’effet de la gravité et de déclencher la pluie.
Cette technique, connue sous le nom d’ensemencement des nuages, est présentée comme un moyen de stimuler les précipitations. Les images fournies par l’agence météorologique semblent montrer son efficacité, avec une augmentation de 10 à 15% des précipitations dans certaines régions.
Pourtant, malgré les résultats apparents, mesurer scientifiquement l’efficacité de ce processus reste complexe. Les Émirats Arabes Unis investissent massivement dans cette technologie, avec des laboratoires ultra-sécurisés dédiés à la recherche sur les nuages et les précipitations.
Mais cette pratique n’est pas sans controverse. Elle soulève des questions sur les impacts environnementaux et sur la possibilité de manipulation du climat à grande échelle. Les autorités émiraties assurent pourtant que les matériaux utilisés sont inoffensifs pour l’environnement.
Le coût de ces opérations est élevé, avec des dizaines de millions de dollars investis dans la recherche et le développement de nouvelles substances pour améliorer l’efficacité de l’ensemencement des nuages.
Pendant ce temps, les Émirats Arabes Unis font face à une crise de l’eau, avec 99% de leur eau potable provenant de la désalinisation de l’eau de mer, un processus énergivore alimenté par le pétrole.
Malgré les défis et les questions éthiques, les Émirats Arabes Unis continuent d’explorer des solutions innovantes pour répondre à leurs besoins en eau, même si cela implique de modifier les schémas météorologiques à l’échelle locale.
« Non, « l’ensemencement de nuages » n’a pas provoqué les pluies diluviennes à Dubaï »
AFP
Dubaï sous les Eaux : Ensemencement des Nuages ou Dérèglement Climatique ?
Des pluies historiques accompagnées de très forts vents ont frappé le Golfe, notamment les Émirats Arabes Unis, le 16 avril 2024, provoquant d’importantes inondations à Dubaï.
⚡ VIDÉO CHOC – #EAI : Inondations à l'aéroport international de #Dubaï après de fortes pluies. #floods #flooding #Flood pic.twitter.com/4UAUaj9PCW
— FranceNews24 (@FranceNews24) April 16, 2024
La suspicion s’est rapidement tournée vers l’ensemencement des nuages, une technique utilisée par les autorités locales pour stimuler les précipitations dans cette région aride.
Cependant, le Centre émirati de météorologie a nié avoir eu recours à cette technique pendant les intempéries, largement anticipées. Malgré cela, les réseaux sociaux ont relayé de nombreuses publications affirmant que les pluies étaient artificielles. Les scientifiques interrogés par l’AFP ont exclu que cette technologie puisse provoquer des pluies d’une telle ampleur, soulignant plutôt le rôle « hautement probable » du dérèglement climatique.
L’ensemencement des nuages, une pratique utilisée depuis 2002 par les Émirats Arabes Unis, vise à augmenter les précipitations en introduisant des particules, telles que du sel, dans les nuages pour stimuler la croissance des gouttes de pluie.
Cependant, les scientifiques rappellent que cette technique ne peut pas causer des catastrophes naturelles de l’ampleur des inondations à Dubaï et que le dérèglement climatique est plus probablement responsable de cet événement historique.
N’oublions pas que le terme chemtrails est déclaré « inexistant » par les fact-checkers, mais que l’action de propulser des produits chimiques dans les nuages (ensemencement, désolé) l’est… mais « ce n’est pas ce que l’on croit »…
N’oublions pas que nous ne savons pas de quoi sont réellement faits ces produits injectés dans les nuages, puisqu’ils sont « secrets », mais sont déclarés « non toxiques », tout en se protégeant avec des combinaisons spécifiques de laboratoire…
La Course à la Pluie Artificielle : Ensemencement des Nuages et Concours Scientifiques aux Émirats Arabes Unis
Les États-Unis ont été des précurseurs dans le domaine de la pluie artificielle, et désormais d’autres pays comme l’Inde, la Thaïlande, le Pakistan, la Chine, ainsi que les pays du Golfe, ont également adopté cette pratique. Source
Aux Émirats Arabes Unis, cette technologie est encouragée au point d’organiser des concours de recherche pour récompenser les scientifiques les plus prometteurs dans le domaine de la « faiseuse de pluie« .
Les autorités émiraties ont ainsi opté pour l’ensemencement des nuages, une méthode qui implique l’utilisation de drones ou d’avions pour disperser des cristaux de sel dans les nuages. Cette action est censée favoriser la condensation et la formation de gouttelettes, et donc déclencher la pluie.
De plus, lorsqu’elle tombe, la pluie est supposée nettoyer l’air en emportant les microparticules de pollution, rendant ainsi l’atmosphère plus respirable, temporairement, le sol et l’eau devront gérer les polluants qui tombent…