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La Résistible ascension d’un « escroc intellectuel »
L’Anti-conspirationnisme mis à nu à travers l’imposture Rudy Reichstadt, de Francois Belliot
Le Retour Aux Sources, 2021, 232 p., 23 €
dimanche 2 janvier 2022, par Lionel Labosse
C’est le 2e livre de Francois Belliot que je chronique, après l’indispensable Le Massacre de Charlie Hebdo. L’enquête impossible. L’Anti-conspirationnisme mis à nu à travers l’imposture Rudy Reichstadt est en fait une excroissance du précédent, un chapitre que l’auteur a extrapolé pour en faire un tome à part. C’est un autre livre dont je vais acheter plusieurs exemplaires, à offrir d’une part à mes amis « complotistes », mais aussi à avoir en réserve pour tous ceux qui me traiteront de « complotiste » sans que ce soit pour eux la meilleure qualité de l’honnête homme du XXIe siècle, le plus grand compliment, comme ça l’est désormais pour nous. « Tu fermes ta gueule, tu lis ça et on en reparle après ! » sera mon leitmotiv. Outre cet autre livre du même auteur, ce qu’il faut faire lire à nos amis de toute urgence, c’est Aux origines de la « théorie du complot » de Lance deHaven-Smith. Et si vous n’avez pas les moyens de les offrir à tous, eh bien envoyez-leur au moins cet article ! J’ai lu une tripotée de livres depuis le début de la plandémie, et malgré tout le bien que je pense des autres, le socle, ce sont ces 3 livres, pour sortir de l’impasse pavlovienne où la CIA a plongé le monde entier depuis le meurtre de JFK en répandant l’insulte « complotiste », qui fonctionne a tout coup comme l’hypocrisie dans la tirade de Don Juan à l’acte V de la comédie de Molière.
Pour résumer la thèse, Rudy Reichstadt est un « imposteur » car intellectuellement il n’est rien, il n’a aucun diplôme qui puisse faire de lui la référence que les médias de grand chemin ont construite de toutes pièces à partir de ce rien du tout & de ses accointances avec la « communauté juive organisée » [1] et ses innombrables relais dans la presse & le monde politique. Il est à considérer comme un « agent israélien » (p. 19) et un représentant du courant néoconservateur. Il passe son temps à mentir pour disqualifier des personnes bien plus cotées que lui, quel que soit le domaine dont il se mêle. Il a infiltré non seulement les médias, mais aussi l’Éducation nationale, et distille allègrement son venin dans les écoles. Il fait partie d’un réseau que l’auteur qualifie d’« escroquerie intellectuelle en bande organisée » (p. 14), dont tous les membres se réunissent, s’auto-congratulent sans jamais se contredire ni connaître la moindre dissonance : ils ne sont que des copiés-collés les uns des autres. Il faut protéger nos enfants de cet espion à la solde de ceux qui ont fait disparaître Jeffrey Epstein, suicidé dans sa cellule pour éviter de dévoiler le réseau mondial de pédocriminalité institué par Israël pour corrompre par le monde les personnalités les plus influentes. La plupart des associations prétendument antiracistes sont en réalité le plus souvent dirigées uniformément par des blancs juifs, qui instrumentalisent l’antiracisme à des fins de défense du « projet colonial raciste israélien » (p. 52). Je me contenterai ci-dessous de reprendre quelques extraits, utilisables par exemple pour un cours d’esprit critique qui ne relève pas de l’escroquerie intellectuelle, car ce réseau d’escrocs dont Rudy R. est la tête de pont a bien sûr mis en place des cours d’entourloupe aux titres pompeux comme « Autodéfense intellectuelle ». Vu l’emprise et le pouvoir de nuire des escrocs du fact-shaker, il est de première importance de diffuser ce livre. L’expression « Fact-shaker » n’est pas une coquille, mais un calembour illustré dans ce sketch : « Au pays de Jean-Briche… » 3e épisode. Je crois avoir déjà évoqué le style et la déontologie de l’auteur : dans la droite ligne de Faits & Documents : que du factuel, sourcé sauf oubli, donc inattaquable, et bien écrit, avec parfois une touche d’humour & ironie.
Extraits choisis
« C’est dans ce contexte de transformation progressive de la douce France en irrespirable enfer que des démons comme Rudy Reichstadt ont pu croître et s’épanouir sous le soleil de Satan » (fin de l’intro datée « août 2021, an II après Covid », p. 17).
« Quoique la renommée du personnage soit loin d’approcher celle d’un Bernard-Henry Lévy, elle est tout aussi exemplaire de l’impunité totale dont jouissent les agents israéliens dans le détournement de la politique intérieure et étrangère de la France » (p. 19).
« le trentenaire Rudy Reichstadt, a été à sa naissance l’heureux récipiendaire d’un don unique, celui de la science infuse, qui lui permet de devenir spécialiste de n’importe quel sujet complexe et polémique de façon instantanée » (p. 20).
Ce brave Rudy, lorsqu’il dresse le portrait-robot des « conspis », se portraiture lui-même : « Par une étrange ironie de l’histoire, les débuts de Rudy Reichstadt dans la carrière rappellent à s’y méprendre ceux du théoricien du complot type tel qu’il est caricaturé par les acteurs AC [2] du haut de leur forteresse médiatique. On nous parle de gens sans références universitaires, œuvrant seuls dans la tristesse et l’exiguïté de leurs chambres de bonne, psychologiquement perturbés, en quête de nobles croisades auxquelles vouer leurs existences dénuées de sens et de poésie, croyant trouver un jour une pierre philosophale sur Internet, et consacrant par la suite corps et âme le restant de leur vie à la poursuite d’une lubie désocialisante, ne percevant plus le monde qu’à travers ce prisme interprétatif. À un ou deux détails près, ce portrait imaginaire et mensonger du « conspi » – au moins pour ce qui concerne les commencements – correspond trait pour trait à celui de Rudy Reichstadt » (p. 33).
François Belliot renvoie (p. 45) à un article de Grégory Rzepski dans Le Monde Diplo de décembre 2019 intitulé « Ces viviers où prolifèrent les « experts » médiatiques », citant lui-même Pierre Bourdieu et Luc Boltanski qui à propos de l’idéologie dominante, parlaient dans un article de 1976 d’une « circulation circulaire propre à produire un effet d’auto-confirmation et d’auto-renforcement » (cité p. 47).
L’auteur revient à son ouvrage sur le massacre de Charlie Hebdo et évoque dans ce livre à de nombreuses reprises la création dans la foulée de l’attentat, de la DILCRAH en ajoutant à la DILCRA qui existait depuis 2012 un « H » pour « homophobie » (cf. p. 77) : « Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT », qui organise illico un colloque intitulé « Réagir contre les théories du complot ». Ce processus est typique, et l’auteur souligne à maintes reprises à quel point, que ce soit terrorisme ou covid, ce qui « effraie » le plus nos politicards et les escrocs AC, ce n’est pas les attentats ou le virus, mais la terrible épidémie de conspirationnisme qui les accompagne. Cette seule remarque nous suffit pour savoir de quoi il retourne, mais le mougeon n’assouvit jamais son exigence de « preuves » !
« Pour revenir sur l’uniformité de l’équipe de football croate [dénoncée par la LICRA-Paris en 2018], signalons que la direction de la LICRA est exclusivement blanche, et pour qu’aucun amalgame ne soit fait avec le reste des Français, presque exclusivement juive. Écoutons à ce sujet le témoignage de Mohamed Sifaoui, pourtant auteur AC (!) qui y a fait un bref passage en 2017 pour en démissionner avec fracas : « cette association est noyautée par des individus, des hommes et des femmes, qui n’ont strictement rien à faire dans des associations antiracistes. Ceux-là sont nourris, pour la plupart, d’un communautarisme abject, motivés, le plus souvent, par une ambition personnelle qui leur permet d’être des bons petits baron locaux ou nationaux, mais plus grave de dévoyer au passage l’antiracisme, et de trahir la LICA de Bernard Lecache et Jean-Paul Bloch. (…) Et je le dis très clairement et très calmement, malheureusement la Licra n’est pas prête aujourd’hui à accueillir des cadres d’origine maghrébine. (…) Même des Maghrébins laïcs et démocrates, des progressistes luttant contre l’antisémitisme n’y ont pas leur place. D’ailleurs c’est ce qui explique probablement leur absence criante. (…) Or, certaines sections, certains cadres, certains partenaires qui trouvent tribune à la LICRA, sont porteurs — dans l’indifférence générale — d’un discours qu’une association antiraciste se doit de combattre et exclure, et non pas d’accepter d’une manière ou d’une autre [3].
À la p. 69, sont mentionnées deux personnes que j’ai eu l’occasion de fréquenter et qui ont rejoint cette meute. Cela confirme ce que je pensais de ces personnes !
François Belliot s’appuie souvent sur des considérations lexicographiques, qui éclairent les dérives de l’univers totalitaire que devient notre société : « Il existe en France, depuis sa libération en 1945, une nuée de groupes et d’associations susceptibles de porter plainte et d’attaquer en justice des particuliers ou des associations qui ont le malheur de « déraper » verbalement, pour reprendre l’expression consacrée. Le terme de « dérapage » nous vient de l’univers des pneus et de l’automobile. Un véhicule, une moto, ou un vélo dérapent lorsque les pneus perdent l’adhérence au sol, et font dévier l’engin de la voie bitumée rectiligne qui lui a été consacrée. Le terme est intéressant : il implique nécessairement qu’il existe, dans une société prétendument démocratique, où la liberté de conscience et d’expression sont, nous dit-on, à un zénith jamais atteint dans toute l’histoire de l’humanité, des rails desquels l’esprit ne doit pas s’écarter, sous peine de se faire rappeler à l’ordre par la police, ou d’avoir un grave accident, ce qui pour filer la métaphore correspond dans la réalité a une très lourde amende ou une peine de prison » (p. 74).
En guise d’entracte, insérons ici le goûteux Dérapage de Laurent Firode :
L’auteur évoque alors les lois répressives, Pleven puis Fabius-Gayssot : « Peu appliquées les premières années par les juges, et quasi ignorées des Français de l’époque, ces lois ont pris avec le temps un poids et une importance impressionnante. Les principales associations portant plainte et/ou se portant parties civiles sont les associations juives comme le CRIF, la LICRA, l’UEJF, et les associations antiracistes fondées et/ou dirigées par des juifs : SOS racisme, le MRAP, J’accuse, etc. » (p. 75).
Les sondages & études commanditées aboutissent invariablement à l’évaluation d’un taux de racisme et d’antisémitisme très faible, ce que lesdites associations ou la fameuse DILCRAH transmutent aussitôt en « montée croissante » (p. 79). « Si à cela l’on ajoute que les « actes antisémites » sont officiellement recensés par des organes de la communauté juive organisée, actes qui se révèlent très souvent par la suite d’ignobles et impunies fraudes – à l’instar de la profanation du cimetière de Carpentras en 1990 [4], mais depuis il y en a eu des myriades, et de toutes les sortes, bénéficiant d’une couverture médiatique et d’une réaction politique absolument infondées et hors de toute mesure, sans la moindre excuse ni repenti publics ultérieurs des escrocs et de leurs complices – il faut se rendre à l’évidence que toute évaluation précise du phénomène devient tout bonnement impossible » (p. 80). J’ai jadis publié un article circonstancié sur l’une de ces fake-news récurrentes de fausse agression « antisémite », article intitulé « Le juke-box de l’indignation : l’affaire bidon du RER D ».
Où l’on voit que tous ces événements (fausse profanation du cimetière de Carpentras, massacre de Charlie Hebdo), et lois (Pleven, Gayssot) sont liés dans un continuum qui dessine, pour le coup, une indiscutable « montée croissante », – et pas besoin de statistiques « peu parlantes » pour s’en rendre compte – dans la répression et la mise au pas du peuple français, en tant que race » (p. 81).
« Si l’analyse de la composition du conseil scientifique de la DILCRAH était publiquement diffusée dans son détail, cela apparaîtrait pour la majorité des Français comme un véritable scandale, surtout si l’on considère son budget pharaonique et son influence démesurée.
On pourrait commencer par s’attendre à ce que la diversité et les minorités y soient mieux représentées. Aucune personnalité originaire d’Afrique, si l’on excepte un homme d’origine franco-marocaine aux positions clairement, islamophobes, aucune personnalité d’origine asiatique. Alors que ce conseil scientifique doit se prononcer sur des questions de racisme, il est composé à l’exclusif de blancs. On croirait à une entreprise masochiste puisque ce que traque la DILCRAH par-devers tout c’est le racisme des Français, des blancs contre les autres « races » (noirs, arabes, roms, juifs). Comme ce masochisme est absolument inconcevable, nous sommes obligés de préciser que pour une écrasante majorité, ce conseil est composé de personnes d’origine juive avérée ou probable. Aucun fervent catholique représentant authentiquement la tradition, aucun Français de souche attaché aux traditions françaises, aucun représentant de la droite nationaliste » (p. 83). Une annexe instructive consacre une mini-biographie à chaque membre du « Conseil scientifique de la DILCRAH à sa fondation en 2016 ».
« de façon tout aussi cohérente, la plupart des membres de la DILCRAH ont publiquement affiché leur hostilité au mouvement des Gilets jaunes, composé à ses débuts exclusivement de Français de souche, c’est-à-dire d’individus a priori soupçonnables de racisme et antisémitisme, quand toutes les autres catégories raciales sont a priori considérées comme des victimes des premiers.
On ne voit pas non plus l’intérêt d’avoir ajouté le H, puisque dans ce comité, on ne relève aucune personnalité ayant changé de sexe, ou ayant déclaré vouloir changer de sexe, ni même, plus simplement, de lesbienne ou de pédéraste, portant sa déviance sexuelle en bandoulière » (p. 84) [5].
Rudy R. a également été lancé contre François Asselineau, apprend-on, tel un gamin contre « un homme d’expérience, ultra diplômé, ayant une longue expérience politique, capable de disserter pendant des heures, et, de façon pertinente, sur des sujets complexes et variés, ayant fondé un parti politique fort de plus de 30 000 adhérents, passé sous silence dans les médias, ou alors caricaturé, diabolisé, coupé dans ses prises de parole, interviewé sur un ton agressif et insultant ; et c’est le second qui met publiquement en garde contre le premier et lui fait la leçon à distance, comme un père sage à un fils dévoyé » (p. 95).
Rudy évoque dans une note (p. 97) le « pizzagate », connu comme par hasard sur Wikipédia sous le nom « Théorie conspirationniste du Pizzagate ». Rappelons que Wikipédia est financé, donc cornaqué par Bill Gates & George Soros entre autres, pour étouffer les scandales de leurs amilliardaires et imposer leur calendrier liberticide.
François Belliot consacre de longs développements à un grand sondage de l’Ifop publié en janvier 2018 par Libération intitulé « le conspirationnisme dans la société française », et qui s’est révélé un grand flop. Étonnamment, je ne l’ai pas retrouvé dans son jus sur Internet, je n’en ai retrouvé que des mentions ! Ces escrocs dissimulent leurs forfaits ! « Dernier détail un peu gênant souligné par les observateurs plus avertis et moins serviles comme Laurent Callixte : « le sondage révélait au moins une information importante qui elle a été complètement occultée : fait remarquable, la thèse complotiste et négationniste selon laquelle le génocide juif n’a « jamais existé » obtient le score de… 0 %. C’est une excellente nouvelle qui montre que les thèses négationnistes ne rencontrent aucun succès dans l’Hexagone, mais c’est précisément le fait que cet excellent score ne soit pas mis en avant par les commanditaires du sondage (ce score est absent du communiqué de la Fondation Jean Jaurès) qui est troublant – comme si seules les « mauvaises nouvelles » étaient importantes » (p. 104) [6]. Le même sondage, bien que fort peu concluant, donne lieu à des délires verbaux que F. Belliot passe au crible. Ainsi de Raphaël Enthoven : « Le seul moment où il daigne s’ancrer dans le réel est celui où il se livre à une violente charge contre Frédéric Lordon, qui a publié dans Le Monde diplomatique en 2015, le long article hérétique dont nous avons déjà parlé témoignant une forme de compréhension, quasiment d’adhésion, évidemment avec des réserves, à la tentation « complotiste ». L’article était d’autant plus détonnant qu’il s’insérait dans un épais dossier consacré à la question dont tout le contenu était AC. Je rappelle encore, ce qui paraît incroyable mais c’est ainsi, que cet article est le seul, je dis bien le seul du genre à être parvenu à franchir l’imposant poste douanier AC, avec sa voie d’accès en chicanes redoublées, ses murailles, ses miradors, ses chiens renifleurs d’explosif, ses gardes cagoulés armés jusqu’aux dents. Cette incursion unique dans les annales de la décennie 2010 s’explique sans doute par le caractère plus confidentiel du Diplo, et les éminentes qualités de Frédéric Lordon [7]. Cet article de trois ans d’âge a donc été attaqué par Enthoven comme s’il venait de faire la une du vingt heures de France 2.
« Où l’on commence à comprendre, si l’on n’avait pas encore compris, que la lutte contre « les théories du complot, les « complotistes », les « conspirationnistes », n’est qu’un truc de l’État profond « français », piloté par la LICRA et le CRIF, pour éteindre toute critique, contestation, et prévenir toute salutaire révolution, contre ses intérêts et objectifs criminels inavouables, contre le complot, la conspiration ourdie contre le peuple français en particulier, et contre les peuples européens en général » (p. 125).
Je relève une erreur p. 131 : « Le 15 avril, à 18h20, lundi de Pâques, se déclare l’incendie […] de Notre-Dame ». Or cette année-là, le lundi de Pâques ce fut le 22 avril, facile à vérifier. Un fidèle lecteur me fait remarquer qu’il s’agit en fait du « lundi saint », au sein de la semaine sainte, lendemain du dimanche des Rameaux. Je précise que si cela a retenu mon attention c’est parce qu’il se trouve que j’étais en déplacement pour le boulot ce lundi, qui n’était donc pas férié. Quand on laisse passer de telles erreurs, on prête le flanc à la critique…
Une chose nous étonne, c’est la raison pour laquelle cet « agent israélien » va être utilisé par l’État profond pour prêcher la bonne parole (je veux dire les mensonges d’État ou les tas de mensonges, vous m’avez compris) sur le covidisme : « [La parole] de Rudy va soudain devenir extrêmement prisée dans tous les médias, qui ne savent plus à quel saint se vouer. Il faut à tout prix, tout de suite, un expert sur les virus et les pandémies pour contrer l’effet dévastateur des interventions du professeur Didier Raoult sur Internet. Ce sera Rudy Reichstadt ! » (p. 144).
« Cette différence de traitement entre Rudy Reichstadt et Didier Raoult est encore plus hallucinante que celle avec François Asselineau. Comme un point final de cette démonstration, elle vient confirmer de façon éclatante que Rudy Reichstadt est un escroc intellectuel, qui ne peut prospérer que dans un système de mensonge organisé » (p. 150).
« L’imposture, Rudy Reichstadt n’est pas une demi-imposture, ou une imposture conjoncturelle, c’est une imposture intégrale, de A à Z, quel que soit le sujet considéré. […] dès que Rudy prend parti contre un sujet ou des personnes, hé bien il faut, sans réfléchir une seconde, penser exactement l’inverse » (p. 151).
Sur la question du port du masque, François Belliot a compilé un verbatim très utile des déclarations des branquignols de la Macronie dans le premier temps où ils disaient la vérité sur l’inutilité du masque, parce qu’ils avaient menti sur les stocks, avant de prendre un virage à 180° pour écouler les stocks reconstitués et imposer le déroulé de la plandémie. J’en cite deux extraits : « Olivier Véran continue dans la brutale pédagogie : « Dans la situation actuelle, j’insiste, l’usage du masque en population générale n’est pas recommandé et n’est pas utile » / « le masque, en population générale, il ne faut pas en porter, il peut être une illusion de protection qui nuit à l’efficacité des gestes barrière » / « Porter un masque est parfaitement inutile à l’heure à laquelle je vous parle ». Le 19 mars, Jérôme Salomon rappelle, au cas où l’on n’aurait pas compris, à quel point cette initiative de porter le masque, de la part de particuliers craintifs, est irresponsable et dangereuse : « Je rappelle le principe de bonne conduite pour le port du masque si nous ne sommes pas malades. Il ne faut pas porter le masque lorsque l’on n’est pas soignant. Certains d’entre vous portent des masques en tissu, ce sont des initiatives personnelles. Il est important de souligner que les manipulations de masque, qu’il soit en tissu ou protecteurs, augmentent les risques de transporter les virus de surface à surface et puis un masque c’est une technique, c’est réservé à des soignants. On enlève son masque, on manipule son masque, on se contamine en touchant son masque. On se touche le visage sous le masque. Et donc il n’y a pas d’indication à porter son masque. » […] Bref, à cette époque, porter un masque n’est pas loin d’être présenté comme un crime… » (p. 158). J’ai retrouvé la déclaration de Salomon (ci-dessus). Il serait amusant de faire un montage de tous ces mensonges éhontés. YoYo a dû le faire en saupoudrage dans ses zappings, mais qui se charge d’en faire un best of juste sur les mensonges au sujet des masques ?
L’inénarrable Rudy R. publie une tribune contre les antimasques dans le torchon coronazi Libération : « Les antimasques s’inscrivent dans le mouvement plus large du complotisme, de ceux qui se pensent comme des dissidents face à un système qui leur ment et veut les opprimer. On les retrouve sur des plateformes bien identifiées comme Reseauinternational.net, Alterinfo.net ou Wikistrike, qui font du complotisme un fonds de commerce depuis longtemps. Ce sont les mêmes qui étaient contre le confinement, par exemple » (cité p. 161). Le 14 novembre sur BFMWC, il lie cette fois-ci « la propagande antivaccinale et le complotisme » (cité p. 165). C’est étonnant comme ce lécheur d’anus de la macronie est au taquet pour accompagner la propagande sur un sujet a priori fort éloigné des préoccupations de ses employeurs…
Le chien est lancé bien entendu contre le documentaire Hold-Up : « On ne peut pas être plus clair : il ne s’agit pas de convaincre, mais de dégoûter a priori ceux qui n’ont pas été mis en contact avec le virus pathogène de céder à la curiosité de jeter un œil au documentaire polémique. Le recours à une rhétorique diabolisatrice fournit indiscutablement du grain à moudre aux moulins complotistes, mais l’objectif est ailleurs : sauver le reste du troupeau et ramener la plupart des bêtes sans trop de casse à l’enclos. Chaque sceptique qui a vu Hold-up, et l’a recommandé autour de lui peut confirmer la validité de l’argument discutable de Rudy en se remémorant certains cas impressionnants de réaction de rejet instinctive » (p. 169). Je confirme tout à fait auprès du troupeau de mougeons que j’ai comme collègues enseignants !
Belle page ironique sur les historiens du futur qui étudieront cette période plandémique : « Eu égard à la constante, obsessionnelle, dramatique présentation des événements, il ne pourrait être question que d’un phénomène épidémique d’une gravité que seule semble égaler la terrible peste noire du XIVe siècle. Mais alors pourquoi tous ces commentateurs parlent-ils si peu de familles entières emportées, de quartiers décimés, de la faucheuse qui rôde et moissonne au hasard, de fosses communes que tous les jours l’on creuse, dans lesquelles au matin, sont versés les cadavres ramassés pendant la nuit, que l’on recouvre incontinent de chaux vive ? On nous parle bien d’un virus, d’une maladie, d’une épidémie, de traitements inexistants, de vaccins au bord d’exister, et cependant il semble que le véritable danger en ces temps sombres soit ailleurs : du côté d’un mystérieux « incendie complotiste », d’une « pandémie conspirationniste » : plus que des tas de cadavres que l’on a finalement renoncé à compter, ce qui semble infiniment plus préoccuper Rudy et ses frères à l’unisson, c’est l’action délétère, sournoise, d’une armée des ombres, d’une cohorte de traîtres qui ne cesserait de mettre des bâtons dans les roues de nos bien-aimées autorités qui, comme on l’a vu — peut-on rêver d’illustration plus éclatante ? —, ont géré à merveille cette histoire de port du masque interdit puis finalement obligatoire partout en toutes circonstances, une gestion si parfaite que toute la population en a conçu pour ses dirigeants une confiance et une admiration sans mélange » (p. 170).
Ce paltoquet n’est pas loin d’être un partisan de la solution finale quant à ceux sur lesquels il plaît à lui et à sa clique d’apposer l’étiquette « conspi » : « je plaide pour davantage d’intransigeance à l’égard des théories du complot. Il faudrait rappeler, beaucoup plus qu’on ne le fait, qu’elles ont trompé beaucoup par le passé, qu’elles continuent à le faire, qu’elles nous font perdre un temps précieux que nous pourrions consacrer à autre chose mais surtout qu’elles ont et ont eu des conséquences parfois extrêmement nocives, accompagnant des dispositifs de persécution, l’obscurantisme et trop souvent aussi des passages à l’acte criminels. Elles doivent vraiment être envisagées comme une pathologie de la démocratie, un risque inhérent à la démocratie et que, pour cette raison, nous nous devons d’apprivoiser et de prévenir » (p. 172, à retrouver en intégralité sur ce site). Ce qui fait pisser de rire c’est que cet imposteur a fait de son combat contre ce qu’il taxe de complotisme, son gagne pain, et qu’il veut nous faire croire qu’il serait capable sans doute, avec son « temps précieux », de faire des métiers plus à son niveau comme danseur mondain ou enculeur de mouches !
L’auteur nous livre une saillie ironique dont il a le secret : « Nous pouvons ainsi livrer une analyse qui intéressera sans doute le grand public : les autorités ne sont pas prêtes de reconfiner de façon drastique pendant des mois l’ensemble de la population, et ce pour une raison très simple : si l’efficacité du confinement est vantée dans le cadre de la lutte contre le virus physique de la covid-19, il permet que se répande sans frein ce mille fois plus dangereux, tout bien pesé, virus immatériel que constitue la pensée conspirationniste. Cette pandémie étant en fait la plus dangereuse – c’est ce qu’on est obligé de déduire – les autorités ne reproduiront plus jamais cette grossière erreur stratégique qu’a finalement constitué le confinement. Je dois dire que c’est la seule bonne nouvelle que j’ai pu glaner dans les diverses positions de Rudy la seringue ces douze derniers mois, bonne nouvelle, car nous devons en déduire que nous ne serons plus jamais confinés, bonne nouvelle également parce que nous comprenons, grâce à ce grotesque baratin, que la lutte contre la pandémie de sars cov 2 est en fait une pièce de théâtre, la préséance dans la dangerosité du virus conspirationniste sur le virus réel en étant la preuve : là se situe le véritable enjeu pour les autorités » (p. 174).
Citations d’une entrevue de ce sinistre individu sur un site d’État, le 11 juin 2021 : « J’aimerais insister sur deux pistes de solutions. Premièrement, l’éducation aux médias et à l’information (EMI) est une solution incontournable, mais c’est une solution de long terme. Il va falloir éduquer des générations entières à la maîtrise des outils : qu’est-ce que c’est que s’informer ? Comment chercher des sources fiables ? Comment vérifier une information ? On a, il me semble, à cet égard une marge de progression importante. Ce qu’on appelle la « digital literacy » doit non seulement être renforcée, pour les jeunes à l’école, mais pas seulement. Ce n’est pas qu’un problème de l’Éducation Nationale, mais de toute la société. Il y a beaucoup de seniors connectés, ils vont l’être de plus en plus, et il ne faut pas surestimer la capacité de ces catégories d’âges-là à distinguer facilement le vrai du faux. […] Ensuite, il n’y a aucune raison qu’on s’interdise de penser à une évolution législative. […] Et puis, il y a une disposition toujours en vigueur dans notre droit : l’article 27 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse qui punit « la publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses » susceptibles de « troubler la paix publique ». Mais aujourd’hui, seul le procureur de la République peut engager des poursuites sur la base de cet article. De fait, l’une des propositions que l’on formule depuis quelques années est de permettre aux associations à but non lucratif qui ont pour but, dans leur statut, de lutter contre la désinformation, de pouvoir engager des poursuites pénales sur la base de cet article 27 pour mettre face à leurs responsabilités les personnes qui désinforment. Cela permettrait de rééquilibrer un peu la situation où ces médias – qui sont par ailleurs monétisés (par la publicité, par des dons faits sur des plateformes de crowdfunding, etc.) – semblent bénéficier d’une sorte de privilège d’extraterritorialité juridique, comme s’ils n’avaient par principe à rendre aucun compte quant aux accusations graves et infondées qu’ils s’ingénient à publier » (p. 180). Le petit Rudy pratique l’inversion accusatoire, mais s’ils parvenaient à leurs fins, cette mafia pourrait se faire prendre à son propre piège, car en réalité ce sont eux qui distillent de fausses informations ! C’est aux complotistes de créer leurs propres associations de lutte contre la désinformation pour débusquer ces faussaires.
L’intérêt touchant de l’ami Rudy pour le sort de Jeffrey Epstein (agent du Mossad chargé de compromettre le plus grand nombre de personnalités du Gotha mondial en les filmant dans des ébats avec des mineurs des deux sexes) n’étonnera pas si l’on prend pour argent comptant qu’il est bel et bien comme l’affirme l’auteur, un « agent israélien ». « Exacerbé par l’annonce de la mort d’Epstein, le conspirationnisme ambiant exerce une telle pression sur l’opinion et les professionnels de l’information que manifester son incrédulité à l’idée qu’Epstein ait pu être victime d’un assassinat vous fait immédiatement passer auprès d’une large fraction du public pour un candide. C’est pour esquiver un tel reproche que de trop nombreux commentateurs des deux côtés de l’Atlantique oublient, depuis samedi, tout ce qui fait l’honneur de la profession de journaliste, comme l’observance d’un certain nombre de précautions élémentaires : rappeler que le temps de l’enquête n’est pas celui des réseaux sociaux, que la présomption d’innocence est l’un des piliers de l’État de droit, qu’il n’existe pas non plus de précédent historique de l’assassinat – en tous cas dans un régime démocratique – d’un détenu gênant maquillé en suicide » (cité p. 181, à retrouver sur le site de l’escroc mais je ne mets pas de lien). Comme l’écrit F. Belliot : « Bref, ce qui est grave, ce n’est pas l’affaire Epstein, c’est l’exploitation qu’en feraient les « complotistes ». On est donc toujours dans le même déni de la réalité et les obsessions de l’inversion accusatoire, et l’on sourira au passage de l’appel au respect des règles de la déontologie journalistique et judiciaire ! » (p. 182). Avec la complicité du ministère de la Propagande, pardon, de « l’Éducation », Rudy R. a animé une visioconférence en janvier 2021 avec simultanément « 300 classes de CM1, CM2, et de 6e, dans la France entière » (p. 182). Je crois que jamais on n’avait envisagé un tel procédé pour apprendre à lire ou à compter ou pour présenter une personnalité d’envergure et non un vague diplômé de Sciences po. Je me demande d’ailleurs quelle peut être la trace d’un tel barnum chez un bambin. Poudre aux yeux anti-pédagogique.
Le 22 janvier 2021, l’imposteur participe à une émission de Radio-Paris, pardon, de France-Inter intitulée Complorama, et traite de l’ignoble Trump. Or dans cette émission, le black-out est fait sur le complot du « Russiagate » ! « Du « Russiagate » et de son issue heureuse pour Donald Trump, Reichstadt et Mendès France n’ont tout simplement pas touché un mot, ce qui constitue la nouvelle preuve que dans les esprits de ces propagandistes israéliens, il y a bien deux sortes de conspirationnismes : un cacher que l’on doit mettre en avant en s’autorisant tous les artifices les plus sales de la rhétorique, et un haram dont on doit celer à tout prix l’existence aux yeux des masses hypnotisées » (p. 186). F. Belliot signale un article du site Acrimed qui décrypte cette émission tendancieuse des « complotologues » de France info. J’en profite pour m’étonner que ce site gauchiste ait presque le même logo que l’éditeur de François Belliot, un poing levé.
Un bref chapitre est consacré à l’épisode des étoiles jaunes, auquel j’ai consacré un article et même un autre article, en ayant été un acteur en ce qui concerne la partie française. J’en profite pour signaler la prise de position courageuse de l’actrice Véronique Genest, que j’avais ratée, et qui contraste avec l’immense majorité des artistes subventionnés qui entre la Résistance et la Collaboration, ont sciemment choisi d’être des collabos. Puissent-ils en crever de honte et terminer leur carrière face à des fauteuils vides. Ce que j’avais aussi raté et que nous apprend François Belliot, c’est que c’est à Jérusalem et à Tel Aviv que des manifestants anticovidistes avaient pour la première fois arboré des étoiles jaunes. La presse de grand chemin avait d’abord relayé les manifestations de Jérusalem en insistant sur le fait qu’il s’agissait « d’ultra-orthodoxes » : « Plusieurs centaines de juifs ultra-orthodoxes, certains portant l’étoile jaune, ont manifesté samedi soir dans leur bastion du quartier de Méa Shearim à Jérusalem contre les médias qui, selon eux, leurs sont hostiles, dans un climat de tension entre religieux et laïques. Tous les quotidiens israéliens ont consacré dimanche leur Une à des photos montrant ces manifestants, dont des enfants, portant l’étoile jaune sur la tenue rayée des déportés des camps d’extermination nazis » (cité p. 193, cf. sur Libération). Mais par la suite, lorsque ce furent d’autres citoyens juifs, la même presse ferma le robinet de l’information : « Les manifestants anti-vaccination ont comparé les fameux passeports verts pour ceux qui ont été vaccinés contre le coronavirus aux étoiles jaunes que l’Allemagne nazie avait imposées aux Juifs pendant la Shoah. […] À côté des banderoles décrivant le système des passeports verts comme une forme d’apartheid, il y avait aussi une banderole assimilant le passeport aux étoiles jaunes de la Shoah et aux numéros que les nazis tatouaient sur les bras des détenus des camps de concentration. Certaines personnes auraient également porté des étoiles jaunes. […] Lors d’un précédent rassemblement à Tel Aviv, une semaine plus tôt, on avait pu voir un certain nombre de personnes ne portant pas de masque, ainsi que des comparaisons entre la campagne de vaccination d’Israël et les lois nazies, certains portant des étoiles de David jaunes indiquant « non vacciné », c’est-à-dire ressemblant à celles que les nazis ont forcé les Juifs à porter pendant la Shoah » (2 mars 2021, Times of Israel, cité p. 194).
Quelques compléments à lire ou écouter
Pourquoi tant de haine ? N°5 – Émission du 8 juin 2022, sur Égalité & Réconciliation : L’imposture Rudy Reichstadt, avec Francois Belliot.
Portrait : Rudy Reichstadt, l’anti complots complotiste, sur l’Observatoire du journalisme.
Le Dr Alwest, génial comme d’habitude dans « Men in blagues » (ci-dessus). On peut regarder les deux numéros suivants : « Men in blagues 2 » et « Men in blagues 3 ». Dr Alwest a le mérite de traiter la question des AC avec humour & talent. À envoyer à ceux qui nous traitent avec condescendance de « complotiste », avant de leur offrir ce livre.
« Rudy Reichstadt, chasseur de « conspis » », par Benoît Bréville, au sein d’un numéro spécial de « Manière de voir » (Complots. Théories… et pratiques), n°158, avril-mai 2018.
Émission d’octobre 2021 de Chronique Hebdo avec François Belliot à propos de ce livre. L’animateur ne peut malheureusement pas s’empêcher d’en rajouter encore et encore, comme si François Belliot avait besoin qu’on mette un point sur chacun de ses « i » !
On s’intéressera aussi au scandale Fact&Furious, en se reportant comme point de départ au 4e épisode de la saga de France-Soir. Fact&Furious était une officine de « fact-checking » aussi bidon que Rudy R. et avec laquelle il était en cheville ; scandale que les plumitifs collabos tentent désespérément de désamorcer.
Ronald Guillaumont a eu le grand honneur dont je suis fort jaloux, d’être la cible d’une flèche empoisonnée de cet escroc. Il a répondu à ces vomissures sur son site.
Ce livre m’a inspiré une parodie : L’anti-complotisme est un vice à la mode.
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[1] Cette expression porte le sceau de Faits & Documents. Il n’y a rien d’antisémite dans ce livre, et il ne s’agit pas non plus du fameux « antisionisme », un leurre dont on nous rebat les oreilles.
[2] François Belliot utilise cet acronyme pour désigner la nébuleuse des « Anti-Conspirationnistes ».
[3] Ce témoignage n’est malheureusement pas sourcé, fait rare dans ce livre, mais je l’ai retrouvé sur cette page.
[4] Voir dans cet article l’analyse de ce complot pour imputer cet acte au Front National.
[5] L’utilisation des mots « pédéraste » & « déviance sexuelle » trahit un substrat d’homophobie, en tout cas l’auteur par cette maladresse, tend des verges pour se faire battre ! En regardant les choses de plus haut, on comprend que la collaboration des « zélites » autoproclamées juives ou « LGBT » à ce foutage de gueule est anti-productive, c’est-à-dire que ces cloportes qui parlent au nom du gay ou du juif de la rue, sous prétexte de lutter contre antisémitisme ou homophobie, ne font que les réactiver, tant il y a d’imbéciles, y compris dans les rangs « complotistes », pour tomber dans le panneau ; il n’y a qu’à voir dans les commentaires des articles sur les sites complotistes, les délateurs courageusement cachés derrière leur anonymat qui répandent leur bave sur « les pédérastes », « les LGBT », etc., à moins que ce ne soient des trolls dont le boulot est justement de disqualifier les sites en question par ces commentaires que les AC s’empresseront de glaner.
[6] Ce témoignage n’est malheureusement pas sourcé non plus.
[7] L’article en question est intitulé « Le complotisme de l’anticomplotisme ». Je me permets de tempérer l’appréciation des « qualités » du sieur Lordon en rappelant son unique allusion moqueuse, je cite, à « l’inénarrable Raoult » en avril 2020 dans un article intitulé « Patience », et le consternant silence de ce journal de référence des prétendus intellectuels sur l’arnaque covidienne. Dans le milieu de crétins (je veux dire d’enseignants) que je fréquente, ce torchon de Lordon m’était invariablement opposé quand je tentais de désembuer les lorgnons de ces mougeons sur Raoult & consorts. Il reviendra aux sociologues du futur d’étudier la raison pour laquelle des gens comme Chomsky, Onfray ou Lordon se sont faits collabos, actifs ou passifs, du covidisme.