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Recep Tayyip Erdogan, le président turc réélu, a célébré sa victoire devant une foule immense, marquant ainsi le début d’un nouveau chapitre dans la politique turque. Malgré les paris de l’Occident contre lui, Erdogan a prouvé sa popularité et son pouvoir en remportant ces élections. Dans son discours inaugural, il a déclaré que l’Occident avait « perdu » et s’est engagé à poursuivre la voie qu’il avait tracée jusqu’à présent.

Le principal rival d’Erdogan, Kemal Kilicdaroglu, avait reçu le soutien des milieux hyper-atlantistes et avait promis de ramener la Turquie sous l’influence de l’OTAN et de s’engager dans une politique anti-russe. Cependant, malgré les intentions illusoires de Kilicdaroglu, sa défaite a renforcé la position d’Erdogan et a préservé l’axe existant avec la Russie.

La politique étrangère d’Erdogan se caractérise par une approche équilibrée qui ne renie pas les relations historiques avec l’Occident, mais qui ne s’y soumet pas non plus. Cette approche a permis à la Turquie de renouer des liens avec les pays orientaux, qui avaient été rompus au nom des intérêts atlantistes. Erdogan est déterminé à poursuivre cette voie, renforçant ainsi le consensus au sein de son pays.

Contrairement à certaines élections contestées, la victoire d’Erdogan n’a pas suscité de protestations majeures, même si certains médias ont évoqué des allégations de fraude électorale. Cette stabilité post-électorale témoigne de la force et de l’influence d’Erdogan en tant que leader.

Malgré sa réélection triomphante, Erdogan est confronté à de nombreux défis à relever. Parmi ceux-ci, la reconstruction des zones touchées par le récent tremblement de terre occupe une place primordiale. De plus, la nature autoritaire de son gouvernement, souvent critiquée par les médias occidentaux, est un sujet de préoccupation. Toutefois, il convient de noter que la Turquie a connu des gouvernements forts depuis l’époque d’Atatürk.

En tant que médiateur, Erdogan a joué un rôle essentiel dans la guerre en Ukraine, facilitant des réunions entre les parties en conflit. Il a même réussi à conclure un accord concernant le transit des céréales ukrainiennes. Bien qu’il ait dû mettre ce rôle de côté pendant la période électorale, sa réélection renforce les chances de rétablir la paix dans ce pays européen déchiré.

Erdogan e i suoi alleati salutano la folla dopo la vittoria elettorale

La réélection d’Erdogan en Turquie marque un tournant important dans la politique du pays. Sa victoire écrasante renforce sa position et lui donne une légitimité accrue pour poursuivre la voie qu’il a tracée jusqu’à présent. Son orientation politique équilibrée, qui ne renie pas les relations occidentales tout en cherchant à renouer des liens avec l’Orient, montre sa volonté de promouvoir les intérêts de la Turquie de manière indépendante.

Malgré les défis auxquels il est confronté, tels que la reconstruction après le tremblement de terre et les critiques concernant le caractère autoritaire de son gouvernement, Erdogan reste un acteur clé sur la scène internationale. Son rôle de médiateur dans la guerre en Ukraine témoigne de sa capacité à jouer un rôle positif dans la résolution des conflits régionaux.

Avec une base de soutien solide et une confiance renforcée, Erdogan est désormais bien placé pour guider la Turquie vers l’avenir. L’Occident et les autres acteurs internationaux devront prendre en compte sa réélection et chercher des moyens de collaborer avec la Turquie pour atteindre des objectifs communs. Le rôle d’Erdogan en tant que figure politique majeure continuera à façonner le paysage politique et géopolitique de la région dans les années à venir.

 

Le fait qu’Erdogan a également été capable de gérer la période post-électorale est une autre indication de la force du sultan.

Il reste les nombreux problèmes de la Turquie, auxquels Erdogan est appelé à s’attaquer, notamment la reconstruction des zones touchées par le récent tremblement de terre. Et le caractère autoritaire de son gouvernement, un peu dénoncé par tous les médias occidentaux. Une propension qui n’est pourtant pas une marque de fabrique du sultan, la Turquie n’ayant connu que des pouvoirs forts depuis l’époque d’Atatürk.

Une dernière remarque concerne la guerre d’Ukraine, à propos de laquelle Erdogan a joué le rôle de médiateur, parvenant même à accueillir plusieurs réunions entre les parties en conflit et à faciliter le seul accord conclu entre elles, celui concernant le transit des céréales ukrainiennes.

Un travail qu’il a dû abandonner ces derniers mois en raison de l’engagement électoral qui l’a complètement absorbé. Maintenant qu’il est plus fort, il peut reprendre ce rôle, augmentant ainsi les chances de ceux qui tentent de rétablir la paix dans ce pays européen ravagé.

source : Piccole Note via Euro-Synergies

 

 

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